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intifada - Page 9

  • Nous pourrions être les prochains.

    Gaza | Témoignages

    Israël a bombardé à plusieurs reprises la ville de Gaza au cours de la semaine dernière. (Ashraf Amra APA images)

    J’ai passé une nuit de plus sous les attaques des Israéliens sur la ville de Gaza. C’était terrifiant.

    Pour l’instant, les dégâts causés sur notre maison restent mineurs. Mais le bruit des explosions et les vibrations qu’elles provoquent peuvent déconcerter même les plus forts d’entre nous.

    Ma famille, comme des centaines de milliers d’autres familles, a été chassé de sa maison pendant la Nakba, le nettoyage ethnique de 1948 de la Palestine. Nous sommes maintenant enfermés dans la minuscule Gaza et n’avons nulle part où aller.

    Il est difficile d’exprimer pleinement l’horreur de ce à quoi nous sommes confrontés. Tous, nous craignons d’être la prochaine cible.

    Nous voyons les images des voisins, y compris des enfants et des nourrissons, tirés des décombres. Certains sont morts, d’autres en vie.

    Nous sommes bien conscients que nous pourrions être les prochains.

    Les vies sont précieuses

    De nombreux journalistes internationaux font leurs reportages depuis Israël, et non pas d’ici, à Gaza. Et les journalistes qui se trouvent dans Gaza sont souvent attaqués.

    Israël a fait exploser les bureaux des médias à Gaza. Ce qui peut être considéré comme une tentative délibérée visant à empêcher que les images sinistres des attaques d’Israël ne soient diffusées à travers le monde.

    J’ai cessé de penser à ma propre vie.

    Mon seul souhait est de mourir avec tout mon corps intact. Je détesterais être déchiquetée par les armes étatsuniennes qu’Israël est en train de nous envoyer.

    Il y a quelques nuits, Israël nous a soumis à toute une série de frappes aériennes, en cinq minutes. Ces cinq minutes nous ont paru être cinq années de terreur.

    Nos vies sont précieuses et nous méritons d’être traités comme des êtres humains. Nous ne sommes pas des nombres.

    Et pourtant, c’est ainsi que nous sommes présentés par bien des médias internationaux. Dix tués ici, des dizaines là.

    Les Américains ne comprendront jamais notre situation aussi longtemps que l’ « analyse » présentée dans leurs journaux et sur leurs écrans TV restera aussi superficielle. Il est rarement fait mention des problèmes de fond.

    Nous nous sentons effrayés et en danger.

    Nous avons peur de perdre des personnes que nous aimons ou que nos maisons soient détruites – avec tous les souvenirs qu’elles renferment.

    Mes aïeux ont perdu leurs maisons. Les émotions qui accompagnent cette perte – et la crainte de la perte – sont intenses.

    Le traitement des Palestiniens répond à la définition du génocide par les Nations unies, sans parler de l’apartheid et du nettoyage ethnique.

    Il est peu probable que nos peurs et ce que nous vivons soient correctement documentés, que nous vivions ou que nous mourrions.

    Joe Biden, le président des États-Unis, ne ressent pas notre peur ou ne connaît pas notre dépossession. L’Union européenne ne fait que des déclarations vides de sens – à répétition.

    Est-ce mal d’être palestinien ?

    J’étudie le droit. Je me souviens avoir appris le droit humanitaire et sa pertinence pour les Palestiniens.

    Notre professeur évoquait toutes les conventions et tous les traités qui, en théorie, défendent nos droits. Alors j’avais demandé : « Pourquoi les Palestiniens sont-ils confrontés à toutes ces injustices si ces lois sont là pour nous protéger ? ».

    Je me pose toujours cette question.

    Est-ce mal d’être palestinien ?

    Partout, les peuples veulent que leurs droits soient respectés. Les droits de vivre sur leur propre terre, de vivre en sécurité, de voyager librement et de passer la journée sans la crainte d’être tué.

    L’occupation israélienne « justifie » ses actions barbares contre Gaza en prétendant ne viser que le Hamas. Une grande partie du monde occidental applaudit et les dirigeants de trop de pays arabes et musulmans restent silencieux.

    Biden et une grande partie du Congrès étatsunien soutiennent qu’Israël ne fait simplement que se défendre. Nul ne parle de notre droit à nous défendre contre un État dirigé par des criminels.

    Israël est un État qui a mis en vigueur un système d’apartheid depuis bien des décennies.

    Israël commet des crimes contre les Palestiniens depuis sa formation. Avant même que l’État d’Israël soit établi, les milices sionistes soumettaient déjà les Palestiniens à un nettoyage ethnique.

    Le droit humanitaire international est censé protéger les opprimés et les dépossédés. Mais les gouvernements du monde entier sont plus enclins à soutenir l’occupant et le dépossesseur.

    Personne ne vient à notre secours ou ne défend nos droits. Nous sommes seuls ici et en souffrances, livrés à nous-mêmes avec de nombreux pays puissants qui vont jusqu’à s’opposer à notre droit même de nous défendre contre la puissance militaire grotesque des Israéliens.

    Les dirigeants dans le monde se contentent tout à fait de regarder ailleurs alors que nous sommes bombardés.

    Qui va défendre nos droits aux Nations unies et devant la Cour pénale internationale ?

    Source : The Electronic Intifada

    Traduction BP pour l’Agence média Palestine

  • Gaza, des vies effacées : Israël anéantit volontairement des familles entièr

    Analyses, opinions & débats | En Israël-Palestine

    Quinze familles palestiniennes nucléaires et élargies ont perdu au moins trois, et généralement plus, de leurs membres, dans le pilonnage de la bande de Gaza dans la semaine allant du 10 mai jusqu’à lundi après-midi.  Parents et enfants, bébés, grands-parents, frères et sœurs, neveux et nièces sont morts ensemble lorsqu’Israël a bombardé leur maison qui s’est effondrée sur eux. Pour ce qu’on en sait, aucun avertissement préalable n’a été donné afin qu’ils puissent évacuer les maisons visées.

    Samedi, un représentant du ministère palestinien de la santé a fait connaître une liste de noms de 12 familles qui ont été tuées, chacune dans sa maison, chacune par un seul bombardement. Depuis, en un raid aérien effectué dimanche avant l’aube, qui a duré 70 minutes et était dirigé sur trois maisons rue Al Wehda dans le quartier de Rimal de la ville de Gaza, trois familles comptant 38 membres au total ont été tuées. Certains corps ont été trouvés dimanche matin. Les services de sauvetage palestiniens n’ont réussi que dimanche soir à trouver le reste des corps et à les extraire des décombres.

    L’anéantissement de familles entières par les bombardements israéliens était une des caractéristiques de la guerre de 2014. Dans les quelque 50 jours de guerre d’alors, les données de l’ONU indiquent que 142 familles palestiniennes (742 personnes au total) ont été supprimées. Les nombreux incidents d’alors et d’aujourd’hui attestent qu’il ne s’agit pas d’erreurs : et que le bombardement d’une maison quand tous ses habitants sont à l’intérieur vient d’une décision en haut lieu, appuyée par des juristes militaires l’ayant analysée et approuvée.

    Une enquête du groupe de défense des droits humains B’Tselem centrée sur quelques-unes des 70 familles éradiquées en 2014, a fourni trois explications au nombre de familles nucléaires et élargies tuées, d’un seul coup, par un bombardement sur la maison de chacune de ces familles. Une explication était que l’armée israélienne n’avait pas procédé à un avertissement préalable des propriétaires ou de leurs locataires ; ou que l’avertissement n’était pas arrivé à la bonne adresse en temps voulu ou pas du tout.

    En tous cas, ce qui se dégage c’est la différence entre le sort des bâtiments bombardés avec leurs habitants à l’intérieur et celui des « tours » – les immeubles de grande hauteur pilonnés le deuxième jour de ce dernier conflit, pendant la journée ou en début de soirée.

    Il est dit que les propriétaires ou le concierge des tours ont reçu un avertissement préalable d’une heure au plus, disant qu’ils devaient évacuer, et ce par un appel téléphonique de l’armée ou du service de sécurité du Shin Bet ; puis des « missiles d’avertissement » lancés par des drones. Ces propriétaires ou concierges étaient censés prévenir les autres habitants dans le bref laps de temps restant.

    Les immeubles de grande hauteur n’étaient pas les seuls concernés. Jeudi soir, la maison d’Omar Shurabji à l’ouest de Khan Younis a été pilonnée. Un cratère s’est formé sur la route et une pièce a été détruite dans ce bâtiment de deux étages. Deux familles comptant sept personnes en tout vivent dans ce bâtiment.

    20 minutes environ avant l’explosion, l’armée a appelé Khaled Shurabji et lui a dit de prévenir son oncle Omar de quitter la maison, selon un rapport du centre palestinien des droits humains. On ne sait pas si Omar était présent, mais les habitants de la maison se sont tous hâtés de sortir, si bien qu’il n’y a pas eu de blessures.

    Ce fait précis indiquant que l’armée israélienne et le Shin Bet prennent la peine d’appeler et d’ordonner l’évacuation des maisons montre que les autorités israéliennes ont les numéros de téléphone usuels des gens qui sont dans chaque structure désignée à la destruction. Ils ont les numéros de téléphone de parents de personnes suspectes ou connues pour militer au Hamas ou au Jihad Islamique. Le registre de la population palestinienne, y compris celui de Gaza est aux mains du ministère de l’intérieur israélien. Il comporte des détails tels que des noms, âges, parents et adresses.

    Ainsi que l’exigent les accords d’Oslo, le ministère de l’intérieur palestinien, via le ministère des affaires civiles, transmet régulièrement des informations à la partie israélienne, en particulier en ce qui concerne les naissances et les nouveaux nés : les données du registre doivent être approuvées par Israël, faute de quoi les Palestiniens ne peuvent recevoir de carte d’identité en temps voulu ou, dans le cas de mineurs ils ne peuvent traverser seuls ou avec leurs parents les points de passage contrôlés par Israël. Il est donc clair que l’armée connaît le nombre et les noms des enfants, des femmes et des personnes âgées qui vivent dans chaque immeuble d’habitation qu’elle bombarde pour une raison ou une autre.

    La deuxième explication donnée par B’Tselem sur la liquidation de familles entières en 2014 est que la définition par l’armée d’une « cible militaire » attaquable était très large et incluait les maisons de membres du Hamas et du Jihad. Ces maisons ont été décrites comme des infrastructures opérationnelles ou infrastructures de commandement et de contrôle de l’organisation ou infrastructures terroristes – même si tout ce qu’il y avait était un téléphone ou simplement qu’une réunion y avait été accueillie.

    La troisième explication de l’analyse de B’Tselem sur 2014 était que l’interprétation de l’armée de « dommages collatéraux » est très flexible et large. L’armée a prétendu qu’elle agit selon le principe de « proportionnalité » entre le mal fait à des civils non impliqués et la réalisation de l’objectif militaire légitime, en d’autres termes que le « dommage collatéral » causé aux Palestiniens est mesuré et murement réfléchi.

    Mais une fois que « l’importance » d’un membre du Hamas est considérée élevée et que sa résidence est définie comme une cible légitime pour un bombardement, le dommage collatéral « acceptable » – en d’autres termes le nombre de personnes non impliquées tuées incluant des enfants et des bébés – est très large.

    Dans le bombardement intensif de trois immeubles d’habitation rue Al Wehda à Gaza, dimanche avant l’aube, les familles Abu al Ouf, Al- Qolaq et Ashkontana ont été tuées. En temps réel, lorsque le nombre de morts d’une famille est aussi élevé, il est difficile de trouver et d’encourager un survivant pour parler de chaque membre de la famille et de leurs derniers jours.

    Aussi, on doit se débrouiller avec les noms et les âges tels qu’inscrits dans les rapports quotidiens des organisations de défense des droits humains qui collectent l’information et même notent, lorsqu’ils le savent, si un membre de la famille appartenait à une organisation militaire. Jusqu’à présent, on ne sait pas si et qui parmi les habitants de l’immeuble Al Wehda était considéré comme une cible suffisamment importante pour « permettre » l’anéantissement de familles entières. 

    Les membres de la famille Abu al Ouf qui ont été tués sont : le père Ayman, un médecin de médecine interne de l’hôpital Shifa et ses deux enfants : Tawfiq, 17 ans et Tala, 13 ans. Deux parentes ont aussi été tuées : Reem, 41 ans et Rawan, 19 ans. Ces cinq corps ont été trouvés peu après le bombardement. Les corps de huit autres membres de la famille Abu al Ouf n’ont été retirés des ruines que le soir ; ce sont : Subhiya, 73 ans, Amin, 90 ans, Tawfiq, 80 ans et sa femme Majdiya, 82 ans ainsi que leur parente Raja (mariée à un homme de la famille Afranji) et ses trois enfants : Mira, 12 ans, Yazen, 13 ans et Mir, 9 ans.

    Pendant le raid aérien sur ces bâtiments, Abir Ashkontana, âgée de 30 ans, a aussi été tuée avec ses trois enfants : Yahya, 5 ans, Dana, 9 ans et Zin, 2 ans. Le soir, les corps de deux autres fillettes ont été trouvés : Rula, 6 ans et Lana, 10 ans. Le rapport du centre palestinien ne mentionne pas si ces deux enfants sont les filles d’Abir.

    Dans les deux immeubles voisins, 19 membres de la famille Al-Qolaq ont été tués : Fuaz, 63 ans et ses quatre enfants : Abd al Hamid, 23 ans, Riham, 33 ans, Bahaa, 49 ans et Sameh avec sa femme Iyat, 19 ans. Leur bébé, Qusay, âgé de six mois a aussi été tué. Une autre femme de la famille élargie, Amal Al-Qolaq, âgée de 42 ans a aussi été tuée ainsi que trois de ses enfants : Taher, 23 ans, Ahmad, 16 ans et Hana’a, 15 ans. Les frères Mohammed Al-Qolaq, âgé de 42 ans et Izzat de 44 ans ont aussi été tués, ainsi que les enfants d’Izzat : Ziad, 8 ans et le petit Adam de trois ans. Les femmes Doa’a Al-Qolaq, âgée de 39 ans et Sa’adia Al-Qolaq de 83 ans ont aussi été tuées. Dans la soirée, les corps de Hala Al-Qolaq, 13 ans et de sa sœur Yara, 10 ans ont été dégagés de sous les décombres. Le rapport du centre palestinien ne mentionne pas qui étaient leurs parents ni s’ils ont aussi été tués dans le bombardement.

    Source: Haaretz       Traduction SF pour l’AURDIP  


  • Chargez !

    Chargez !

     

    Et qu'ils chargent les encasqués de gendarmes et autres CRS, de Darmanin d'jardin retour à Tourcoing.

    Son ordre stipule, que des troubles graves menacent ...

    Et l'Allement, en bon préfet de police a rameuté tout ce que l'pays pouvait engraisser de poulets d'grain.

    Y'en avaient en veux-tu, en voilà !

    Qui chassaient de race tous les attroupements qui zonaient du côté d'Barbès.

    A ne plus savoir ou donner de la tête pour ces pauvres gallinacés bottés et casqués réglementairement car, il ne faut jamais l'oublier, le règlement, c'est le règlement et loin de moi d'accabler ces vaillants arbalétriers, ils ne sont que des exécutants bêtes et méchants.

    Les vrais de vrais responsables se dorent la pilule dans leurs poulaillers de luxe.

    Eux, leur seul boulot, donner des ordres pour que leur tranquillité soit assurée. C'est vrai merde, on ne s'fait pas chier pour s'faire élire et en plus se foutre les mains dans l'cambouis !

    Mais, entre-nous les aminches, quelle magnifique représentation tous ces très jeunes gens qui font crapahuter les encasqués plus que raisonnable.

    Ils se carapatent ici, se ramènent là, de quoi refiler le tournis à la meute des enragés de la matraque.

    La manif' interdite, hu ! hu !

    Une réclame en lettres de feu pour que le maximum de défenseurs de la Palestine se ramènent la hure.

    Et ils se la sont ramenée, par centaines et peut-être par milliers dans toute la france qui pense à autre chose qu'à sa gueule.

    Leur courage aussi, et de très jeunes filles n'étaient pas à la traîne pour hurler des slogans en faveur de la Palestine et dénoncer les crimes d'Israël.

    Une manif' morcelée, pas un bon plan pour les keufs. Tandis que des femmes, des enfants, des vieillards palestiniens meurent sous les bombes israéliennes et qu'un événement impensable se produit, le Hamas ose balancer des obus de mortiers sur la terre volée des Israéliens.

    Pensez donc, les sionistes peuvent impunément tuer des palestiniens, normal, mais que ces derniers répliquent, nan mais, des fois, c'est quoi t'y donc ce bousbir, plus du jeu !

    Ils peuvent expulser des quartiers entiers de la vielle ville dans Jérusalem Est

    pour en refiler les habitations à des colons, pénétrer durant le Ramadan sur l'esplanade des mosquées et jusque dans Al-Aqsa pour tabasser des fidèles, personne ne moufte dans les chancelleries occidentales.

    Hormis une poignée, qui se font aussi sec taxer d'antisémites.

    Même punition, même motif pour les politiques qui osent manifester leur réprobation. Des ultra-gauchistes irresponsables et donc criminels antisémites.

    Et quelques aboyeurs à la solde de la propagande Israéliennes jusque sur les bancs de l'assemblée et du sénat et ...

    L'officine de Kalifat et ...

    Abdallah toujours en prison depuis presque quarante ans.

    Et tous ces ambassadeurs palestiniens assassinés à Paris et dont les tueurs n'ont jamais été recherchés par nos vaillants limiers de l'ex tour Pointue.

    Quelle indicible bonheur d'avoir le privilège insigne d'être citoyen d'un pays qui se cache derrière ses soient disant principes de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, le pays des droits de l'homme qu'il se dit dans de lointaines contrées et qui fait se ramener de ces dernières, des foules d'êtres humains persécutés ou mourrant s de faim qui croient trouver chez nous une nouvelle patrie ... et un peu de pain.

    Pour les punir de cette naïveté un peu conne, on les condamne à la noyade en Méditerranée et, quand ils s'en sortent, on les refoule à la frontière, où ils les traquent sans relâche ni pitié, on les fout dans des camps et on les reconduit chez eux pour y crever.

    Alors la Palestine, pourquoi voulez-vous que les "gouvernants" de ce pays qu'on appelle la France se remuent leurs culs pincés ? Pourquoi ?

    Et ce ne sont pas les manifs qui vont faire bouger les lignes?

    Pas tout de suite ...

    Et une pensée très fraternelle pour les quarante-cinq manifestants arrêtés et foutus en garde-à-vue.

    Mais, dîtes-moi ma mère, dîtes-moi mamie , quel est donc ce soit-disant droit constitutionnel de manifester librement dans les rues d'nos villes ?

    La constitution, c'est quoi au juste ?

    Encore un pare-feu qui met les pouvoirs à l'abri d'une révolte qui se transforme en insurrection, puis en révolution, c'est donc ça la constitution ?

    Debout les damnés de la terre, debout les parias de la faim !

    On va leurs y fout dans l'cul !