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  • De profundis clamavi ad te, Domine

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    De profundis clamavi ad te, Domine (Des profondeurs [de l’abîme], je crie vers toi, Seigneur)

     

    Des profondeurs de la connerie meurtrière Israélienne je gueule le désespoir de cette exécution sommaire de Shireen, une journaliste Palestino-Américaine, assassinée par un sniper Israélien alors quelle couvrait une énième attaque du camps de Jénine par Tsahal, l'armée la plus morale du monde mon cher Minus, du monde !

    Elle travaillait pour Al Jazzera. Elle avait un peu plus de cinquante ans. Depuis 2000, 55 journalistes pour la plupart Palestiniens ont subit le même sort funeste.

    Un vrai record comme sait en aligner l'état fantoche d'Israël.

    Tue, tue, tue !

    Une sorte de mantra de l'armée d'occupation à l'oeuvre en Palestine.

    Une répétition macabre de meurtres de femmes, d'enfants, d'hommes de vieillards, de jeunes hommes, d'hommes emprisonnés, maisons détruites, perquisitions nocturnes violentes, tueries journalières par largage de bombes, tirs de snipers, mur de séparation, arrachages d'oliviers par des colons extrémistes religieux qui sont ici, en Palestine, chez eux.

    Je sais que je me répète beaucoup.

    Un peu comme ce qui se vit pour les habitants historiques de la terre dite "promise".

    A qui, par qui, va savoir Charles, le baratin biblique en fait des tonnes sur le sujet.

    Promise aux crimes contre l'humanité, au génocide, à tout ce qui fait la noirceur de l'âme humaine pour ça, oui !.

    Puis-je écrire que les manigances meurtrières de ceux qui s'arrogent le droit de faire la fête de la camarde tous les jours depuis 74 ans dans un espèce d'état imaginaire qu'ils ont baptisé Israël.

    Qui prospèrent tel les asticots, sur les cadavres d'un peuple qui habite sur la terre de Palestine depuis des siècles, sinon des millénaires.

    Et que cette journaliste, qu'une balle à éteinte d'un coup, comme on mouche une chandelle, le rêve pour ceux qui tentent de réduire un peuple occupé depuis des décennies et qui résiste toujours et encore à l'écrasement sous les bottes du fascisme occupant.

    Oui, à lire et relire l'histoire de ceux qui rêvaient d'un Reich millénaire en commettent l'indicible "judéocide" de 6 millions d'êtres humains, on peut faire la méprise, mais en est-ce bien une, et se dire en nos intérieurs moins cons qu'ils en ont l'air, que les manouvriers Israéliens ont de foutues similitudes avec les tristes dingues sanguinaires, groupies d'Adolphe.

    Bon, vous n'êtes pas obligés de croire ce que j'écris et vous raconte.

    Mais si ces mots pouvaient interroger, ne serait-ce qu'un presque rien, la conscience de ceux qui les écoutent.

    Il me semble que le monde pourrait vivre sous un ciel moins tourmenté.

    Se les mettre en bouquet de violettes.

    Chanter tout autour du chat noir et que si la fortune pose un lapin au chanteur, y'aura toujours un coup à boire au Clairon du chasseur, place Du Tertre, à Montmertre le soir.

    Qu'on aimerait tant que c'soir, ce matin, c'jour soit pour tout de suite, pas pour demain.

    Y'a comme ça, des rêves qu'on ne doit pas reporter à demain.

    Un jour maudit ce demain.

    Qui n'est jamais la veille de rien.

    Qui ne fait jamais rien.

    Alors qu'aujourd'hui ...

     

     

  • Obscénités israéliennes, complicités occidentales et arabe

    Jérusalem, 13 mai 2022. Les forces de sécurité israéliennes bousculent les porteurs du cercueil de la journaliste Shirin Abou Akleh à la sortie de l’hôpitalAhmad Gharabli/AFP

    Obscène. Si l’on en croit le Dictionnaire étymologique de la langue française d’Alain Rey, l’adjectif emprunté au latin obscenus signifie de « mauvais augure, sinistre », et il est passé dans le langage courant au sens de « qui a un aspect affreux que l’on doit cacher ».

    ANTIGONE À JÉRUSALEM

    C’est le premier qualificatif qui vient à l’esprit avec les images des funérailles de la journaliste palestinienne Shirin Abou Akleh assassinée le mercredi 11 mai 2022 par l’armée israélienne. Des policiers prennent d’assaut son cercueil qui manque d’être renversé, matraquent les manifestants, lancent des grenades assourdissantes et arrachent des drapeaux palestiniens. Cette action, au-delà même de tout jugement politique, porte atteinte au plus profond de la dignité humaine, viole un principe sacré qui remonte à la nuit des temps : le droit d’être enterré dans la dignité, que résume le mythe d’Antigone. Celle-ci lance au roi Créon, qui refuse une sépulture à son frère et dont elle a violé les ordres :

    Je ne croyais pas tes proclamations assez fortes pour que les lois des dieux, non écrites et toujours sûres, puissent être surpassées par un simple mortel1.

    Israël ne tente nullement de cacher ses actions, car il ne les considère pas comme obscènes. Il agit au grand jour, avec cette chutzpah, cette arrogance, ce sentiment colonial de supériorité qui caractérise non seulement la majorité de la classe politique israélienne, mais aussi une grande partie des médias, alignés sur le récit que propagent les porte-paroles de l’armée. Itamar Ben-Gvir a beau être un député fasciste — comme le sont, certes avec des nuances différentes, bien des membres du gouvernement actuel ou de l’opposition —, il exprime un sentiment partagé en Israël en écrivant :

    Quand les terroristes tirent sur nos soldats à Jénine, ils doivent riposter avec toute la force nécessaire, même quand des “journalistes” d’Al-Jazira sont présents dans la zone au milieu de la bataille pour perturber nos soldats.

    Sa phrase confirme que l’assassinat de Shirin Abou Akleh n’est pas un accident, mais le résultat d’une politique délibérée, systématique, réfléchie. Sinon, comment expliquer que jamais aucun des journalistes israéliens qui couvrent les mêmes événements n’a été tué, alors que, selon Reporters sans frontières (RSF), 35 de leurs confrères palestiniens ont été éliminés depuis 2001, la plupart du temps des photographes et des camerame2 — les plus « dangereux » puisqu’ils racontent en images ce qui se passe sur le terrain ? Cette asymétrie n’est qu’une des multiples facettes de l’apartheid à l’œuvre en Israël-Palestine si bien décrit par Amnesty International : selon que vous serez occupant ou occupé, les « jugements » israéliens vous rendront blanc ou noir pour paraphraser La Fontaine, la sentence étant le plus souvent la peine de mort pour le plus faible.

    LE CRIMINEL PEUT-IL ENQUÊTER SUR LE CRIME QU’IL A COMMIS

    Pour une fois, le meurtre de Shirin Abou Akleh a suscité un peu plus de réactions internationales officielles que d’habitude. Sa notoriété, le fait qu’elle soit citoyenne américaine et de confession chrétienne y ont contribué. Le Conseil de sécurité des Nations unies a même adopté une résolution condamnant le crime et demandant une enquête « immédiate, approfondie, transparente et impartiale », sans toutefois aller jusqu’à exiger qu’elle soit internationale, ce à quoi Israël se refuse toujours. Or, peut-on associer ceux qui sont responsables du crime à la conduite des investigations ? Depuis des années, les organisations de défense des droits humains israéliennes comme B’Tselem, ou internationales comme Amnesty International ou Human Rights Watch (HWR) ont documenté la manière dont les « enquêtes » de l’armée n’aboutissent pratiquement jamais.

    Ces protestations officielles seront-elles suivies d’effet ? On peut déjà répondre par la négative. Il n’y aura pas d’enquête internationale, car ni l’Occident ni les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël ne sont prêts à aller au-delà des dénonciations verbales qui n’égratignent personne. Ni de reconnaitre ce que l’histoire récente pourtant confirme, à savoir que chaque concession faite à Israël, loin de susciter la « modération » de Tel-Aviv, encourage colonisation et répression. Qui se souvient que les Émirats arabes unis (EAU) affirmaient que l’ouverture d’une ambassade de Tel-Aviv à Abou Dhabi permettrait d’infléchir la politique israélienne ? Et la complaisance de Washington ou de l’Union européenne (UE) pour le gouvernement israélien, « notre allié dans la guerre contre le terrorisme » a-t-elle amené ne serait-ce qu’un ralentissement de la colonisation des territoires occupés que pourtant ils font mine de condamner ?

    LA COUR SUPRÊME ENTÉRINE L’OCCUPATION

    Deux faits récents viennent de confirmer l’indifférence totale du pouvoir israélien aux « remontrances » de ses amis. La Cour suprême israélienne a validé le plus grand déplacement de population depuis 1967, l’expulsion de plus de 1 000 Palestiniens vivant dans huit villages au sud d’Hébron, écrivant, toute honte bue, que la loi israélienne est au-dessus du droit international. Trop occupés à punir la Russie, les Occidentaux n’ont pas réagi. Et le jour même des obsèques de Shirin Abou Akleh, le gouvernement israélien a annoncé la construction de 4 400 nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie. Pourquoi se restreindrait-il alors qu’il sait qu’il ne risque aucune sanction, les condamnations, quand elles ont lieu, finissant dans les poubelles du ministère israélien des affaires étrangères, et étant compensées par le rappel permanent au soutien à Israël. Un soutien réitéré en mai 20223 par Emmanuel Macron qui s’est engagé à renforcer avec ce pays « la coopération sur tous les plans, y compris au niveau européen […]. La sécurité d’Israël est au cœur de notre partenariat. » Il a même loué les efforts d’Israël « pour éviter une escalade » à Jérusalem.

    Ce qui se déroule en Terre sainte depuis des décennies n’est ni un épisode de « la guerre contre le terrorisme » ni un « affrontement » entre deux parties égales comme le laissent entendre certains titres des médias, et certains commentateurs. Les Palestiniens ne sont pas attaqués par des extraterrestres comme pourrait le faire croire la réaction du ministre des affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian Sur son compte officiel twitter : « Je suis profondément choqué et consterné face aux violences inacceptables qui ont empêché le cortège funéraire de Mme Shireen Abou Akleh de se dérouler dans la paix et la dignité. »

    Quant à tous les donneurs de leçons qui reprochent aux Palestiniens l’usage de la violence, bien plus limité pourtant que celui des Israéliens, rappelons ce qu’écrivait Nelson Mandela, devenu une icône embaumée pour nombre de commentateurs alors qu’il était un révolutionnaire menant la lutte armée pour la fin du régime de l’apartheid dont Israël est resté jusqu’au bout l’un des plus fidèles alliés :

    C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de la lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense.

    On ne connaitra sans doute jamais l’identité du soldat israélien qui a appuyé sur la gâchette et tué la journaliste palestinienne. Mais ce que l’on sait déjà, c’est que la chaine des complicités est longue. Si elle prend sa source à Tel-Aviv, elle s’étire à Washington, se faufile à Abou Dhabi et à Rabat, se glisse à Paris et à Bruxelles. Le meurtre de Shirin Abou Akleh n’est pas un acte isolé, mais un crime collectif.

    Note

  • 74 ans de Nakba ...

    Commémorer 74 ans de Nakba permanente

     

    L’hypocrisie coloniale tue les Palestiniens. Lors du 74e anniversaire de la Nakba, nous condamnons encore une fois l’indifférence aux Palestiniens, qui rend possible l’impunité d’Israël, contribuant ainsi directement à notre Nakba permanente. Nous renouvelons notre appel à une solidarité effective avec les Palestiniens qui affrontent le nettoyage ethnique, les massacres, la dépossession coloniale et l’apartheid. 

    En mai dernier, les militant·es du monde entier ont été à nos côtés tandis que nous faisions face à un massacre de plus dans Gaza assiégée, résistions au nettoyage ethnique à Jérusalem et dans la vallée du Jourdain, et manifestions notre unité contre les offensives israéliennes relevant du colonialisme de peuplement et de l’apartheid dans nos villes de Palestine historique. Cependant, les gouvernements occidentaux n’ont, au mieux, rien fait d’autre que lancer des condamnations et, au pire, sont restés dans l’inaction complète. 

    La violence coloniale et l’agression pure et simple d’Israël de l’apartheid n’ont jamais cessé. Mais la résilience et le soumoud palestinien (la ténacité) n’ont pas non plus pris fin.  À Sheikh Jarrah, à Silwan, dans le Naqab (Néguev), à Masafer Yatta, dans toute la Palestine historique, les Palestiniens sont unis contre le nettoyage ethnique persistant. Dans des évènements évoquant une répétition cauchemardesque de mai 2021, les Palestiniens sont de nouveau exposés et résistent à l’agression violente d’Israël de l’apartheid et à sa profanation de nos sites sacrés. La brutalité d’Israël à l’égard des Palestiniens est permanente depuis plus de 74 ans : cependant, au cours du mois de Ramadan, Israël a intensifié sa répression violente de nos droits dans notre ville occupée de Jérusalem et au-delà.

    Au cours du mois d’avril, l’apartheid israélien a tué au moins 23 Palestiniens, y compris 3 femmes et 2 enfants, a violemment réprimé des manifestations, a profané la mosquée Al-Aqsa et a attaqué des Palestiniens qui pratiquaient leur religion. Il a également entrepris une campagne d’arrestations massives, comportant l’arrestation de plus de 500 Palestiniens sur le site d’Al-Aqsa et dans ses environs, et il a encore une fois bombardé la population palestinienne de Gaza assiégée. 

    Notre Nakba ne s’est pas terminée en 1948.

    Les Palestiniens ressentent de l’empathie devant les souffrances des Ukrainiens. Pourtant, les boycotts et les sanctions dont la Russie fait globalement l’objet de la part de l’Occident alors qu’il apporte toujours sa complicité et son soutien inconditionnel à l’apartheid, à l’occupation militaire et au colonialisme de peuplement infligés par Israël aux Palestiniens sont racistes, odieux et hypocrites. Ironiquement, ces sanctions et ces boycotts détruisent les prétextes anti-BDS d’Israël et des propagandistes anti-palestiniens. Subitement, la culture, le monde universitaire, les affaires et le sport cessent d’être « au-dessus de la politique ».

    Nous voyons dans l’accueil chaleureux réservé par l’Occident aux réfugié·es blanc·hes venu·es d’Ukraine un exemple de la manière dont les réfugié·es fuyant les ravages de la guerre, de la dévastation économique ou de l’injustice climatique devraient être traité·es par l’Occident, surtout quand ces calamités sont essentiellement causées par l’impérialisme occidental. Mais cette chaleur contraste nettement avec l’attitude de ces mêmes pays face aux réfugié·es à la peau foncée ou noire qui arrivaient sur leurs côtes ou à leurs frontières, accueili·es par le racisme, les murs, les “refoulements”, les séparations forcées des familles, et même les noyades – la même intolérance qu’ont subie les réfugié·es non blanc·hes venu·es d’Ukraine

    Ce système occidental de deux poids, deux mesures est condamné par les peuples du Sud global, notamment dans le cas des Palestiniens, et par les progressistes en Occident. Au bout du compte, le régime d’oppression d’Israël, qui dure depuis des décennies, loin d’être seulement “Fabriqué en Occident”, est encore armé, financé et protégé de toute obligation de rendre des comptes  par ce même Occident profondément colonial et raciste, en particulier les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne. 

    À l’heure du 74e anniversaire de la Nakba, nous rappelons au monde ce consensus global qui ne cesse de croître et selon lequel Israël commet le crime d’apartheid contre tous les Palestiniens. Nous appelons de nouveau tous les gouvernements à imposer à Israël des sanctions légales, proportionnelles et ciblées, l’ONU à lancer une enquête sur l’apartheid israélien, et demandons l’intensification globale de toutes les campagnes de BDS afin d’isoler Israël en tant que régime d’apartheid et d’atteindre la liberté, la justice et l’égalité pour les Palestiniens.

    Donnez à votre colère un cadre stratégique et mobilisez-vous pour démanteler #DismantleApartheid et toutes les formes de racisme et d’oppression. Menez ces cinq actions dès maintenant pour mettre fin à la complicité internationale des États, des institutions et des entreprises dans le maintien de l’apartheid israélien :

    1. Travaillez avec des réseaux progressistes pour exercer des pressions sur le parlement et le gouvernement afin de : 

    (a) mettre fin à toute coopération et à tout commerce militaire et de sécurité (financement militaire dans le cas des États-Unis) avec Israël de l’apartheid et d’autres régimes criminels d’oppression ailleurs dans le monde, 

    (b) bannir toutes les marchandises et tous les services des sociétés actives dans les colonies illégales d’Israël,

    c) cesser tout soutien matériel au gaz naturel israélien, pillé et contesté, et tout achat de ce gaz, 

    (d) enfin, exiger que l’ONU mène une enquête sur l’apartheid israélien et réactive ses mécanismes de lutte contre l’apartheid.  

     2. Mobilisez les moyens de pression dans votre collectivité locale, votre centre culturel, votre organisation professionnelle, votre Église, votre association ou syndicat universitaire, votre conseil municipal, ou toute autre organisation pour qu’elle soit proclamée Espace sans apartheid (Apartheid Free Zone, AFZ), mettant fin à toute relation avec Israël de l’apartheid et avec les sociétés complices de son système d’oppression.

     3. Boycottez les produits/services des sociétés et banques israéliennes et internationales complices des crimes de guerre et crimes contre l’humanité israéliens, et/ou mobilisez la pression institutionnelle en vue du désinvestissement de ces firmes. Sont concernées toutes les banques israéliennes (Leumi, Hapoalim, etc.) et d’importantes multinationales telles que : Elbit Systems, HP Inc & HPE, G4S/Allied Universal, AXA, CAF, PUMA, Caterpillar, General Mills/Pillsbury, Hyundai Heavy Industries, JCB, Volvo, Barclays Bank, Alstom, Motorola Solutions et CEMEX.

    4. Annulez tous les engagements universitaires, culturels, sportifs et touristiques en Israël ou soutenus/parrainés par Israël (ou ses groupes de pression et institutions complices).

    5. Rejoignez une campagne BDS ou un groupe de solidarité stratégique avec la Palestine proche de vous, pour agir de façon collective et efficace.